בס''ד
http://www.israel-flash.com/2012/12/le-nouveau-monde-arabe-et-la-resistance-des-irreductibles-%d7%91%d7%a1%d7%93/#ixzz2G38twpPb
En
rouge, les pays islamiques, ou en voie de le devenir, ou qui, en tout
cas, soutiennent les thèses hégémoniques et expansionnistes de ce
camp.
En
rose, ceux qui ne sont pas encore rouge.
Couleur
azure, seule une lueur d’espoir, avec la République Tchèque,
brille sur l’Europe.
Mais
est-ce bien suffisant ?
Impossible
de ne pas remarquer le renforcement du croissant musulman dont
l’écarlate coule jusqu’à la pointe du Raz, à l’extrême
nord-est de l’Europe.
Mais
ont-ils conquis tout le pourtour méditerranéen, en raflant le plus
largement possible ?
Non,
car une irréductible étoile à six branches brille sur le monde, au
beau milieu de ce croissant de soumission.
L’argent
n’a pas d’odeur, dit-on. On ne peut pas en dire autant pour le
pétrole, et l’Europe se laisse envahir par la religion des pays de
l’or noir. Ce parfum ne laisse plus personne indifférent, puisque
même la Suisse s’est colorée en rouge, elle qui se demandait si
les minarets la gênaient sans n’avoir rien à redire sur la
multiplication des mosquées, édifices aussi neutres que peut l’être
le soutien de l’islamisation de tout le pourtour de la
méditerranée.
Tout
le pourtour ? Tout !
Quant
à l’Angleterre, il semble qu’elle soit encore rose, encore à
mi-chemin entre la blancheur et la couleur du sang. Il faut croire
qu’elle s’abstient dès qu’un vote se présente un 29 novembre.
Quant
aux dirigeants européens, observez bien leur expression. Voyez le
Français Hollande qui revient d’un voyage en Algérie. Ils se
sentent coupables, et ils ont des remords.
Nous
ne nous attarderons pas ici sur l’indiscutable apport économique,
culturel, « civilisationnel », de l’Europe dans ses
anciennes colonies ; ni du dépit des populations locales et
autochtones délaissées, trahies, abandonnées, dont une bonne
partie a suivi et continue de suivre ses tuteurs en Europe.
Nous
ne considérerons ici que les remords.
Mais
nous allons voir tout de suite qu’ils sont bien plus graves et
omniprésents que ce que l’on s’imagine.
Le
président français ne se sent pas mal à l’aise parce que son
pays a fait de l’Algérie une de ses provinces pendant un peu plus
d’un siècle, mais parce qu’il impose aujourd’hui son autorité
à une population arabe.
Au
fond, il s’excuse de s’imposer d’une façon tout à fait
illégitime, en tant que dirigeant étranger, à une population d’où
il n’est pas issu.
Pour
lui, et pour les autres, de l’Assemblée au Sénat, députés,
préfets ou ministres, la colonisation française ne représente pas
un passé sur lequel, avec un petit effort, on peut tirer un trait,
mais le présent dans toute l’acuité de son actualité.
Et
c’est terriblement déshonorant pour des anticolonialistes qui se
respectent que d’imposer leur pouvoir à des gens qui n’aspirent
qu’à être libres.
Regardez
!
Qui
s’est promené en France, récemment ?
Qui
a marché une bonne demi-heure, d’un bon pas, dans les rues de
Paris, de Lille, de Lyon ou de Marseille, et j’en passe ?
Peut-être
avez-vous rencontré quelques Français de souche.
Mais
en majorité, vous avez surtout croisé la route d’une population
originaire du continent africain.
Les
Israéliens, majoritairement grands admirateurs de la France et de sa
culture, ont déchanté.
- Moshé B raconte : « Mon fils, après son
service militaire, est parti avec quelques amis visiter Paris. Ils
ont été encerclés par des Arabes qui avaient la haine dans le
regard. Ils ont été frappés. Remis de leur stupeur, ils ont bien
rendu quelques coups, mais ils ont dû décamper en vitesse. Je lui
ai reproché de ne pas avoir fait attention, d’être allé dans des
quartiers à risques. « Mais, non, papa », qu’il m’a
dit. « C’était au Trocadéro » ».
-
Mme Péled, de Tel-Aviv : « J’aime les rues de Paris. Mais je dois
dire que je rencontre de moins en moins cette culture française
quand je flâne dans la capitale des lumières. On dirait que la
lumière faiblit ».
Depuis
plus d’une décennie, les Israéliens, pour ceux qui sont avides de
voyages et de dépaysement, préfèrent depuis longtemps
l’Extrême-Orient, de l’Inde au Japon, en passant par la
Thaïlande.
Il
ne faut donc pas en vouloir à ces pauvres Hollande et Fabius.
Ils
n’y peuvent rien, et sont obligés de mettre en veilleuse leurs
aspirations – loin de nous de les soupçonner de ne plus vibrer
pour elles – aux droits de l’homme, au droit des peuples, y
compris Israël, à disposer d’eux-mêmes et à se défendre.
Ce
n’est pas de leur faute, ils ne sont pas coupables s’ils ont
reconnu comme membre de l’Onu un État qui veut en effacer un
autre, puisqu’il s’agit d’un État arabe contre un autre qui ne
l’est pas.
En tant que Français qui dirigent une population
arabo-musulmane, ils étaient bien « obligés » de se
montrer démocratiques et de répondre aux aspirations de leurs
administrés !
On
comprendra donc bien qu’il est inutile d’argumenter ; ni
d’expliquer qu’il s’agit de la Terre multimillénaire du Peuple
Juif qui est en exil dès qu’il est ailleurs ; ni que les accords
d’Oslo empêchent logiquement et déontologiquement l’Europe
d’accepter une démarche unilatérale ne découlant pas de
pourparlers ; ni que l’approbation ou le silence face à des
nations qui veulent effacer un petit pays qui ne fait pas le centième
de ce qu’elles occupent en surface rappelle le silence ou
l’approbation des pays libres face à la machine nazie.
Et
de la même façon qu’aucun pays arabo-musulman n’admet pour
reconnaître Israël des arguments qui pourraient pourtant leur être
vitaux, comme la coopération économique, l’irrigation, la lutte
contre l’avancée du désert, les nouveaux pays musulmans sont
obligés de s’aligner sur les positions des plus anciens.
Si
l’Europe a reconnu, ou s’est en partie abstenue, l’État
arabo-musulman de substitution, c’est qu’elle est en phase de
devenir elle-même la suite du continent musulman.
Par
Yéochoua Sultan rédaction Israël-Flash
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