בס''ד
VOUS AVEZ DIT INFORMATIONS ?
SI L'ORIGINE EST MÉDIATIQUE ALORS DITES PLUTÔT DÉSINFORMATIONS !
VOILÀ OÙ CONDUIT LE MANQUE DE PROBITÉ ET DE PROFESSIONNALISME !
QUEL PARLEMENTAIRE AURA LE COURAGE ET LA COMPÉTENCE DE FAIRE PROMULGUER LES LOIS À L'INDISPENSABLE ENCADREMENT DU SECTEUR ÉCONOMIQUE DE LA DIFFUSION DE L'INFORMATION ?
AUCUNE LOI N'ENCADRE LE MÉTIER DE JOURNALISTE NI NE FIXE DE LIMITES AUX LIBERTÉS DONT LES MÉDIAS JOUISSENT AU NOM DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ET DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
Définitions :
INFORMER : du latin informare, donner une forme.
Informer signifie donner une forme (donc déformer)…
INFORMATION : renseignement, nouvelle, donnés par un journal, la radio, la télévision, un site internet.
JOURNAL: écrit où l'on relate des faits.
Nous parlons donc de relater, de rapporter et non de déformer ou d'interpréter.
NE PAS CONFONDRE
INFORMER ET S'EXPRIMER
RENDRE COMPTE ET RÉGLER SES COMPTES
La liberté serait une absence totale de limites ou de contraintes ! …
N'est-ce pas là pour le moins excessif quand on parle de LIBERTÉ DE LA PRESSE ?
Cette liberté devrait avoir au moins deux limites, le respect d'autrui et le respect des lois !
Or répétons le, AUCUNE LOI N'ENCADRE LE MÉTIER DE JOURNALISTE NI NE FIXE DE LIMITES AUX LIBERTÉS DONT LES MÉDIAS JOUISSENT au nom de la liberté d'expression.
Quant au respect d'autrui, c'est une notion qui ne signifie plus grand-chose à notre époque.
Lorsqu'il y a quelques années nous parlions de "contre-pouvoir" pour parler du métier de journaliste, depuis une quarantaine d'années, la mutation des médias a transformé ce terme devenu désuet en un terme que le consommateur lucide utilise désormais couramment : "LE POUVOIR DES MÉDIAS".
POUVOIR dont nombre de médias usent et abusent sans discernement, sans scrupules ni pudeur.
Les enjeux économiques ne doivent plus passer avant tout.
Le chiffre d'affaires annuel (direct et indirect) des médias atteint des sommes vertigineuses de plusieurs centaines de milliards d'euros ! ….
Sur des critères personnels, le journaliste de notre époque présente SA VERSION de l'information et non plus l'information.
Cette partialité des journalistes, exerce une influence totalement déplacée et démesurée sur les populations, de ce fait trop souvent ignorantes des réalités.
Depuis trop longtemps quantité de médias uniquement mercantiles, répondent aux attentes de minorités (publics voyeuristes assoiffés de sensationnel et de sensations fortes, extrémistes de tous poils etc …) en diffusant des reportages, des articles, saupoudrés abondamment de violence, de sordide plus ou moins avérés.
Les victimes des dérives de ce journalisme dont la fiabilité est plus que douteuse ne se comptent plus !
Attiser les animosités, "jeter de l'huile sur le feu", entretenir et développer la haine, humilier, provoquer des conflits ou les faire durer, faire la promotion de ce que la nature humaine a de plus mauvais, mettre en exergue la délinquance, ternir des réputations, briser des carrières, voilà quelques domaines ou les médias se complaisent à exceller.
Trop de journalistes utilisent les médias comme tribunes personnelles et politiques sans considération pour le lecteur, l'auditeur ou le téléspectateur.
"La charte des devoirs professionnels des journalistes français" (élaborée en 1918, révisée en 1938 et en 1971 !) édicte pourtant.
"Un journaliste digne de ce nom…
- ne confond pas son rôle avec celui du policier.
- ne doit jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste… (Munich, 1971)".
Les organes de presse des partis politiques, eux au moins ne prennent pas en traître lorsqu'ils désinforment les lecteurs conscients de l'orientation idéologique du support médiatique qu'ils achètent ! …
Quant aux médias généralistes qui diffusent ou publient des informations partisanes, teintées de propagande, "interprétées", déformées, tronquées, présentées de manière "personnalisée" au public ou aux lecteurs simplement en quête de vérité et d'informations, ils commettent une faute impardonnable et répréhensible, un abus de pouvoir.
La diffusion ou la publication d'interviews permettant à certains de délivrer des messages de haine ou de "présenter" de façon ambiguë des événements afin de provoquer l'hostilité, engagent la responsabilité des médias ; leur complaisance et leur complicité les discréditent.
Lorsqu'un média diffuse, avec ou sans commentaire, des propos pouvant constituer une incitation ou un appel indirect à des violences, ou de propos pouvant déclencher des violences, il engage directement sa responsabilité pénale dans les conséquences de ce qu'il a diffusé.
Les victimes de ces comportements inadmissibles devraient disposer de pouvoirs aux fins d'indemnisations et de condamnations des médias coupables. Cela ferait réfléchir à deux fois certains médias peux scrupuleux.
Ces comportements sont quasi quotidiens sur de nombreux médias….
L'usage de la liberté d'expression par les médias n'est certes pas aussi simple qu'il n'y paraît. C'est la raison pour laquelle le "bon sens", l'éthique et la déontologie ne suffisent plus à régenter, à réguler les médias à notre époque, ni leur bon fonctionnement.
Le journaliste n'a pas pour vocation de juger, mais d'informer, de rapporter des événements, et j'ajouterais ne les rapporter que s'ils ne risquent pas de créer, de constituer un danger pour qui que ce soit.
Nous voyons dans nombre de situations la censure s'exercer : lors de conflits militaires ou les propos inconsidérés (ou non…) d'un journaliste peuvent constituer un précieux renseignement pour l'ennemi et coûter de nombreuses vies voir plus… Dans certaines enquêtes criminelles où là encore l'usage "débridé" de la liberté d'expression peut très mal tourner.
TOUTE VÉRITÉ N'EST PAS TOUJOURS BONNE A DIRE
L'encadrement de ce secteur de l'économie par le législateur, loin d'écorner la sacro-sainte liberté de la presse assainirait le secteur de la diffusion de l'information.
Il faut donner aux personnes physiques comme aux personnes morales des moyens plus efficaces pour défendre leurs libertés et leurs intérêts face à ceux dont la profession est d'informer.
Nous savons de façon certaine que la diffusion sur les différents médias des "exploits" des vandales incendiaires de voitures ne fait que propager ce fléau.
Nous savons que les extrémistes se servent notamment des médias pour propager leurs dogmes agressifs et criminels.
Sans accuser le monde des médias d'être responsable de tous les maux, force est de constater qu'il permet la diffusion du meilleur et du pire.
Alors pourquoi ne pas essayer de "limiter la casse" dans notre société ou le pire prend trop souvent le pas sur le meilleur.
Au 21 ème siècle, nos sociétés ont un besoin essentiel de moyens fiables de diffusion de l'information, de la culture, de la science, des technologies appelées à améliorer les conditions de vie dans le monde, mais aussi de moyens pour participer à la défense de la démocratie et de la liberté, à la lutte contre le totalitarisme, contre l'obscurantisme.
Le journaliste est et sera toujours confronté à de très sérieux dilemmes, il devra relever des défis, résister à la tentation de la facilité, faire preuve d'intégrité, de responsabilité, d'honnêteté, de neutralité, de professionnalisme, bref approcher la perfection !
Ce qui sous-entend que cette profession n'est pas accessible à tous et à toutes.
Un journaliste n'a pas moins de responsabilités qu'un médecin, qu'un avocat, qu'un expert comptable… Et pourtant, dans l'état actuel, chacun à le pouvoir de publier ou d'être publié s'il en a les moyens financiers.
La presse, la radio, la télévision, les moyens de communication électroniques (internet) donnent l'image d'une jungle où chacun agit à sa guise, sans considération pour le citoyen dans l'incapacité de distinguer le vrai du faux faute de moyens véritables.
Édicter des lois, des règlements, fixant les limites, les responsabilités, la déontologie, les dispositions coercitives, destinés à encadrer tous les moyens médiatiques est devenu une urgence, une nécessité.
La nature humaine est ainsi faite que le vieil adage "la peur du gendarme est le début de la sagesse" est encore et sera toujours d'actualité.
Qu'on cesse de galvauder les revendications à la liberté d'expression, à la liberté de la presse, aux libertés individuelles, aux droits de l'homme ; ces sujets sont trop importants pour qu'en Occident aucun peuple, aucun gouvernement ne pense à y renoncer.
Les gouvernements doivent sans tarder coordonner leur action pour rendre à cette profession son niveau de fiabilité.
Il faut mettre un terme aux dérives et à l'utilisation des médias pour les propagandes criminelles, la promotion de dogmes générant des violences, la propagation de fausses informations, la présentation partiale d'événements tragiques.
Il faut avoir le courage et la responsabilité de ne pas diffuser ou publier les événements risquant de provoquer des violences et de faire des victimes innocentes.
Mosche Ashkelon
Janvier 2009
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